Courriel adressé par les 3 OS représentatives à la Direction de TAVS concernant la Journée de Solidarité (Lundi de Pentecôte)

La journée de solidarité est une journée de travail supplémentaire, non rémunérée pour les salariés et destinée au financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

La rémunération annuelle des salariés n’est pas modifiée, mais ils doivent  effectuer une journée de travail supplémentaire. Pour l’employeur, cette journée se traduit par une contribution de 0,30 % sur les salaires destinée à financer l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

Comment cela se passe-t-il au sein de TAVS?

Dans la mesure où chez TAVS nous sommes majoritairement en activité partielle pour quelques mois, par manque de charge et réduction de nos commandes clients, le fait  de devoir travailler un jour de plus, pose question quand on subit de la sous activité.

Pour les salariés en chômage partiel ce jour-là, la Direction a déjà un problème.

Pour les autres salariés ce serait un comble de les obliger à travailler le Lundi de pentecôte en plein COVID 19 et au vu des  baisses de charge.

Ce que doit l’employeur au titre de cette contribution de solidarité, ne peut pas être valorisé par 1 jour de  travail supplémentaire des salariés puisque nous n’avons pas assez de travail.

Cette journée de travail « en plus », devra donc en fait, être  « annulée »  par une journée supplémentaire d’activité partielle, puisque notre charge ne peut pas être augmentée ; cette opération reviendrait indirectement à faire financer la journée de solidarité par l’UNEDIC !

Les salariés ayant contribué largement depuis son instauration à cette journée de solidarité, nous demandons à la Direction de TAVS que la journée de Pentecôte du 1 er juin 2020 retrouve son statut plein et entier de jour férié et qu’il ne soit pas demandé aux salariés TAVS de venir travailler.

Nous vous remercions par avance de votre écoute.

Les Organisations Syndicales CFDT, CFE-CGC et CGT de TAVS.

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