La CFE-CGC de THALES en action

Négociation annuelle obligatoire.

Alors que la presse spécialisée n’a de cesse de mettre en exergue les nombreux contrats engrangés par Thales, les établissements du Groupe sont secoués par les mouvements d’humeur. La CFE-CGC a appelé à la mobilisation de l’ensemble des salariés (tracts, pétitions, débrayages, boycott d’instances et d’évènements)  et rejette cette politique salariale indécente que la Direction du Groupe veut appliquer.

Le 26 mai 2016 le journal Le Monde  titrait : « Thales ne connaît pas la crise » ; aujourd’hui elle la connaît encore moins et confirme.

Comparé à l’année 2015 qui démontrait par ses résultats un retour fulgurant à la croissance du groupe Thales (prise de commandes +31%, Chiffre d’affaires +8%, EBIT +23% (de 7,6% à 8,6%)  un résultat net ajusté +44%, le cash flow multiplié par 2,2 et un dividende de +21%), 2016 dans la continuité de 2015 reste une année exceptionnelle, de la voix de son Président Directeur Général, Monsieur Patrice Caine.

Pour la troisième année consécutive, THALES confirme que tous les chiffres en fin d’année 2016 seront en hausse comparé à 2015.

Lors de ses vœux aux personnels de Thales SA, même s’il ne pouvait en parler ouvertement, le Président  arborait un très large sourire et soulignait au passage la large satisfaction de l’équipe finance de Thales. La Bourse ne s’y trompait pas et le cours trôlait en début d’année 2017 les 93€ ; un cours historique.

L’année 2017, quant à elle, s’annonce plus que prometteuse et fait dire au Président que la rentabilité à 2 chiffres sera atteinte.

Si les actionnaires ont tout lieu de s’en réjouir, au vu des dividendes  versés, les salariés acteurs de ces résultats sans pareil par leur investissement, leur volonté, leur dynamisme, leur savoir-faire, font grise mine. Ils se sentent floués, privés du retour justifié de leurs efforts, de leur engagement sans faille, par une politique salariale révoltante et indigne.

La démobilisation guette les salariés de Thales. Il ne suffit pas d’écrire dans un accord vouloir associer l’ensemble des salariés du Groupe aux résultats des entreprises. Il faut l’appliquer ; de la coupe aux lèvres le pas est grand ! Ecouter le marché est essentiel, écouter les salariés l’est aussi.

 
 

Dialogue social.

Thales se targue d’un dialogue social de qualité. Il y a le papier, la communication et il y a le terrain ; c’est là où  le bât blesse. Nous ne pouvons que constater amèrement  que les tensions se multiplient entre les Directions locales et les Organisations syndicales